[Updated on 3/30, at 21:44PDT to include film information]
Even though I think about and write about food quite a lot, I don’t often read food writing, except for MFK Fisher, 17th century French writings, and Anthony Bourdain. And Jonathan Gold, the LA Times food critic whose beautifully crafted, thoughtful reviews are as inspirational as they are drool-inducing. When I learned that a new documentary film called “City of Gold” was being released to discuss Mr. Gold and his great work exposing the culinary and cultural treasures of Los Angeles, my interest was immediately piqued.
What can I say about this soft-spoken, Pulitzer prize-winning food writer? His knowledge of food is encyclopedic. He seems to know everything there is to know about edible flora and fauna, and the cultures that use them in their cooking. He also has a precise and poetic, yet approachable, way with words. His palate is incredibly honed. He also seems to possess a “new restaurant radar” in his mind. I’ve listened to his reviews with Evan Kleiman’s Good Food podcast for several years, and although I have never ventured up to LA to try the reviewed restaurants, I love hearing Jonathan Gold’s detailed descriptions and bits of cultural information. Not to mention his flowing, tenor speaking voice with its particular cadence. Just listen to him on the podcast, then read one of his reviews, and you can almost hear his voice pronounce the words.
I learned a bit about Mr. Gold in the documentary, which takes us around several Los Angeles neighborhoods in his dark green pickup truck. There are restaurants and food, and a bit about Mr. Gold’s family and history. I learned that he was a classical musician in the past—playing the viola da gamba, sort of the baroque cello, coincidentally one of my favorite instruments! He even makes an early music reference in the film to one of my favorite pieces to sing.
Through his podcast reviews, he has struck me as being more of the quiet type. When I was invited to a small dinner last week at Nopalito where he was the guest of honor, I got the same feeling. He hardly addressed anyone. I would have loved to speak with him for even a minute, but alas, he remained firmly rooted to his seat the next table over, surrounded by the likes of Sunset Magazine food editor Margo True and other folks he seemed to already know. At least the food was excellent! I attended with Chuck the cheese sommelier, and we luxuriated in enormous platters of flavorful, unimaginably tender carnitas; a particularly succulent trucha asada con frijol blanco, or seared and marinated trout with butter beans; ensalata de lechuga, where Chuck and I nearly fought over the radiant magenta radishes; panuchos de pollo al pibil, corn tortillas stuffed with black beans, citrus-anchiote chicken, pickled onions, and habanero salsa (perfection); and tamal de pollo en hoja de platano, a banana leaf-wrapped tamal that brought together braised chicken, corn masa, and pickled onions. At least in his company, you can be sure to eat well.
If I could meet Jonathan Gold, I’d first probably gush over our shared appreciation for opera and classical music, then ask what his favorite books are and how he developed that incredible palate of his.
I suppose the next best thing, though, is to sit and watch the film. If you love food, are curious about LA, and want to know more about this food critic who is intimately familiar with both, then I would recommend it to you. If you are not interested in a film on any one of those things, honestly, going out to a good meal is just as satisfying.
Nopalito
1224 9th Ave, San Francisco, CA 94122.306 Broderick St, San Francisco, CA 94117. They don’t take reservations, but call ahead to put your name on the wait list at one. Check the website for more information.
City of Gold
See the trailer in the link above, or read about it on Rotten Tomatoes. It’s only in select theatres, so find one near you for showtimes.
Même si je pense à la nourriture et j’écris souvent à propos nourriture, je ne lis pas de littérature gastronomique tant que ça—à part les écrits de MFK Fisher, des œuvres françaises du 17ème siècle, Anthony Bourdain. Et Jonathan Gold, le critique gastronomique célèbre du LA Times dont les critiques magnifiquement élaborées sûr les coins gastronomiques inconnus de Los Angeles nous font saliver et nous inspirent. Lorsque j’ai appris de la sortie d’un film documentaire sur M. Gold et sa carrière, « City of Gold », mon intérêt a été piqué.
Qu’est-ce que je peux dire de cet écrivain qui parle a voix douce, qu’il a reçu le prix Pulitzer pour son excellence dans la critique ? Sa connaissance de l’alimentation est encyclopédique. Il semble savoir tout sur la flore et la faune comestible et les cultures qui s’en servent dans leur cuisine. Son vocabulaire et sa façon de décrire tout ce qu’il goûte avec précision et poésie sont incomparables. Il a un palais merveilleusement entraîné—il peut cerner chaque ingrédient dans chaque bouchée d’un plat. Il semble posséder un radar pour les meilleurs nouveaux restaurants—plus ils sont cachés, mieux c’est. J’ai pu écouter ses critiques sur le podcast « Good Food » avec Evan Kleiman depuis quelques années, et j’apprécie toujours écouter ses belles descriptions de restaurants exotiques avec ses petits commentaires culturels. Il ne faut pas oublier sa belle voix ténor avec sa cadence particulière—comme s’il cherche et trouve constamment les mots parfaits.
J’ai appris un peu de M. Gold dans le documentaire, qui nous fait visiter plusieurs quartiers de Los Angeles dans son petit pick-up vert. Il y des restaurants, plein de cuisine et un peu sur l’histoire et la famille de M. Gold. J’ai appris qu’il était musicien classique dans son passé. Il jouait du violoncelle et de la viole de gamba, un violoncelle baroque—par coïncidence, c’est un de mes instruments préférés ! Dans le film, il fait même référence à une de mes chansons préférées de la Renaissance.
En l’écoutant sur les podcasts, j’ai eu l’impression qu’il n’est pas très bavard, mais qu’il est extrêmement observateur. Lorsque j’ai été invitée à une soirée à Nopalito pour fêter la sortie de « City of Gold », et quand j’ai appris qu’il serait là, j’ai accepté immédiatement. J’aurais aimé le rencontrer, même pour quelques minutes, mais peut-être que mes suppositions étaient vraies ! Je n’ai pas pu m’approcher de lui. Au moins, on s’est vraiment régalés ! J’étais là avec Chuck the Cheese Sommelier, et nous nous sommes délectés de plats de carnitas tendre et goûteux ; un succulent trucha asada con frijol blanco, ou truite poêlée et marinée avec des haricots; ensalata de lechuga, où Chuck et moi nous nous sommes presque battus pour les radis ; panuchos de pollo al pibil, des tortillas de maïs garnis de haricots noirs, du poulet aux agrumes et à l’anchiote, des oignons marinés, et du salsa habañero (perfection); et tamal de pollo en hoja de platano, un tamal emballé dans une feuille de banane qui a réuni du poulet braisé, du masa de maïs, et des oignons marinés. Au moins, dans la présence de M. Gold, on est sûr de bien manger.
Si je pouvais rencontrer Jonathan Gold, de quoi parlerais-je ? Peut-être de la musique classique et l’opéra, demander ses livres préférés et comment il a développé son palais exceptionnel.
Mais je suppose que sinon la meilleure option est regarder « City of Gold. » Si vous aimez la bonne cuisine, si vous êtes intéressé par Los Angeles et vous souhaitez savoir plus sur ce critique gastronomique qui connaît les deux intimement, je vous conseille de le regarder. Pourtant, si vous préférez voir par vous même, sortez donc manger avec de bons amis.
Nopalito
1224 9th Ave, San Francisco, CA 94122.306 Broderick St, San Francisco, CA 94117. Ils n’acceptent pas de réservations, mais vous pouvez appeler à l’avance pour mettre votre nom sur la liste d’attente. Visitez leur site web pour plus d’information.
City of Gold
Regardez la bande-annonce, ou lisez les critiques sur Rotten Tomatoes. « City of Gold » ne joue qu’à quelques cinémas, donc vérifiez les lieux et les heures de représentation.
